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Rencontre avec la carotte sauvage

Dernière mise à jour : 8 avr. 2023

J’ai décidé de vous écrire de courtes publications inspirées des plantes médicinales que je croise durant mes promenades. Mon objectif n’est pas de vous fournir une fiche technique détaillée de la plante en question (vous trouverez ça très facilement dans des centaines de bouquins qui le font bien mieux que moi), mais plutôt de vous donner deux ou trois vertus, parfois subtiles, pour lesquelles j’aime les utiliser. Ces publications ont vraiment pour double-objectif à la fois de vous sensibiliser aux dites « mauvaises herbes » que vous croisez au quotidien, et de vous parler de ma relation particulière avec ces dernières.

Aujourd'hui, parlons de Daucus carota.


J’aime utiliser la carotte sauvage sous forme d’hydrolats (attention, à donner le soir car c’est photosensibilisant) pour trois vertus principales :

  1. En tant que régulatrice de la cellule hépatique : c’est une excellente plante pour SOUTENIR un foie fatigué ou un individu en convalescence, que j’aime associer au romarin. (Ouais, j’ai mis le mot soutenir en majuscules car si vous me connaissez un peu, vous savez à quel point je suis une psychopathe-du-drainage qui essaie de se battre pour ne pas drainer tout, tout le temps, avec n’importe quoi et n’importe comment. Chaque plante a des principes actifs biochimiques, des vertus et un plan subtil particulier, autant les utiliser à bon escient).

  2. Pour amener de la chaleur sur les problèmes cutanés qui en ont besoin, notamment pour des problèmes au niveau des glandes sébacées, aider à la cicatrisation ou sur des débuts de gale de boue.

  3. Sur un plan beaucoup plus subtil, c’est la plante du repli sur soi-même (ciao, j’ai perdu les cartésiens, bonjour les amoureux des fleurs de Bach !). Une fois ouverte c’est une dame blanche égocentrique, qui prend de la place et aime se montrer. Plus la floraison avance, plus elle se replie sur elle-même…c’est une fleur qui aide les animaux qui ont tendance à trop prendre sur eux, à se replier face aux autres, à trop intérioriser leurs émotions. J’aime la donner à certains animaux ayant un parcours de vie difficile (battu, négligé, soumis de force, etc) ou pour faciliter un l’intégration dans un troupeau d’un cheval très peu téméraire.

A tout bientôt pour une prochaine présentation de reine de nos campagnes !


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