Huiles essentielles et dermatites : retour d'expérience
- Hélène Ralda

- 29 nov. 2018
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 avr. 2023
Je vous publie un petit billet ce matin basé sur le retour que m’a fait une amie à propos de l’utilisation des huiles essentielles, suite à un protocole établi ensembles.
Ce n’est un secret pour personne, nous vivons dans une société ou tout va vite et qui est basée sur les apparences.
Il n’est donc pas étonnant de constater que la naturopathie va a l’encontre de cette tendance. C’est une approche holistique, qui a pour but la santé sur le long terme, le soin individualisé en profondeur, et pas uniquement le camouflage des symptômes externes.
Cette approche nécessite donc de la patience, de la persévérance et, surtout, du temps…le temps, cette notion trop souvent négligée alors qu’elle est la base de la vie, du cycle naturel.
A cause de notre société et de la pression sociale, face à des problèmes physique bénin mais visibles (type mycose dont nous allons parler ici), les personnes ont tendance à se tourner vers des produits vétérinaires qui sont souvent rapidement efficaces en surface, mais lourds en conséquences pour l’écologie et l’organisme de l’animal.
Qu’on se le dise...une dermatite, c’est moche, ça peut déranger un peu le cheval (grattage), mais au de la de ça ce n’est de loin pas une urgence médicale ni une pathologie grave ! Donc au lieu d’appliquer directement une crème antibiotique et antifongique large spectre sans même avoir pris le temps d’analyser la peau, pourquoi ne pas essayer de traiter cela naturellement ?
Comme vous le savez surement, j’utilise beaucoup d’huiles essentielles et je les considère comme un outil très précieux. Etant en deuxième année de mes études en herboristerie, j’essaie d’avoir un maximum de cas pratiques quant à leur utilisation.
Parce que 4 ans de théorie et de cas pratiques fictifs la-dessus (ou uniquement sur mes proches et mes animaux), c’est bien, mais de la pratique sur le terrain, c’est mieux !
J’ai la chance d’avoir pu mettre en pratique mes connaissances sur la jument d’une amie.

Kaya, 10 novembre 2018
Cette dernière, ayant un terrain favorable aux pathologies cutanées (dermite estivale, mycoses à répétitions, etc) a déclaré une dermatite cet automne. A force de traitements à répétition et de son organisme déjà dysfonctionnel, sa propriétaire a voulu chercher une solution naturelle pour la soigner.
Après réflexion autour de son cas, j’ai ciblé un mélange d’huiles végétales et d’huiles essentielles anti-bactériennes et anti-fongiques à appliquer sur ses plaques, ainsi qu’une HE à donner en interne.
Seul hic : le temps. Ce genre de pathologie qui nécessite une application d’huile quotidienne durant parfois plus d’un mois. En effet, les huiles essentielles sont très efficaces mais nécessitent un suivi quotidien. C’est d’ailleurs ce qui en freine certains, trop impatients que leurs chevaux soient (en apparence) beaux et guéri...et on pourrait élargir ça à tous les domaines du cheval ! Vouloir aller trop vite, c’est ne pas respecter le rythme de la nature...
Voici le retour que j’ai reçu cette semaine à propos de cette belle jument, au bout de 3 semaines d’utilisation du mélange :

Il en va sans dire que je suis très contente d’avoir ce retour positif, à la fois de la jument (sa peau parle d’elle-même) et d’une vétérinaire naturopathe.
Comme quoi, avec du temps et de la patience, les huiles essentielles peuvent faire des miracles.
Je précise tout de même que nous avions convenu que si sa dermatite prenait de l’ampleur malgré l’application de l’huile, faire appel à un vétérinaire serait une obligation ! Je rappelle que je ne remplace pas un vétérinaire, je peux seulement proposer des alternatives ou des compléments naturels face aux pathologies présentes.
Attention aussi à l'auto-médication des HE qui peut être très dangereuse. Les principes actifs, la voie d'administration et la posologie doivent être choisis en connaissance de cause par un professionnel, ça ne s'improvise pas !
Dans ce cas précis, si il y avait eu une détérioration de l’état de la peau la première semaine d’utilisation, une analyse du derme aurait été primordiale afin de mieux cibler quelles huiles essentielles utiliser en remplacement ou en complément d’un produit vétérinaire.
Bravo et merci à Aurore pour ta persévérance et ta confiance !
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