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Le Pissenlit

Dernière mise à jour : 8 avr. 2023


Le pissenlit Taraxacum officinale, également connu sous le nom de dent-de-lion ou florin d'or.

LES VERTUS

Cette plante mal-aimée, considérée comme une mauvaise herbe pour beaucoup, possède de nombreuses qualités, voici les principales :

- diurétique (d'ou son nom qui vient de "pisse-au-lit") - dépurative (élimine les déchets et toxines de l'organisme) et draineur hépatorénal

- régulatrice des fonctions intestinales

- cholagogue et cholérétique (ça régule la production de bile par le foie et facilite son évacuation, qui est continue chez le cheval). On dit d'ailleurs que c'est une plante biliaire qui est l'amie du foie.

- stimulant de l'appétit

PRINCIPES ACTIFS :

Toute personne ayant déjà gouté du pissenlit, c'est vite rendu compte de son gout amer !


C'est du aux lactones sesquiterpéniques. Elle contient aussi des flavonoïdes et des terpènes.


Cette plante très complète possède de la vitamine A, B, C, D, K, P, du calcium, du potassium, du fer, du magnésium et de nombreux sels minéraux, acides aminés et des protéines.

POURQUOI L'UTILISER ?

Grâce à ses vertus, c'est une plante qu'on aime utiliser dans de nombreuses circonstances (voici une liste non-exhaustive) :

- Après la prise d'un vermifuge, son action dépurative permet l'élimination des toxines par le foie et les reins...alors pourquoi vouloir acheter un drainage « spécial équin » hors de prix si on a du pissenlit sous la main ?

- Pendant ou après un "coup de froid" ou une maladie (qu'elle soit cutanée, pulmonaire ou autre), son action dépurative élimine aussi les toxines d'origine infectieuses.

- Pour un cheval en box, dont le mouvement est limité, par son action de régulation des fonctions intestinales il va faciliter le transit et diminuer le risque de coliques.

- Pour les chevaux qui ont des troubles hépatiques et/ou rénaux (par exemple dus à des maladies type piroplasmose).

- En simple complément alimentaire de par ses nombreux principes actifs.

COMMENT ET SOUS QUELLE FORME ?

Les parties du pissenlit les plus intéressantes sont les racines et les feuilles (ce qui ne signifie pas pour autant que les fleurs n'ont aucune utilité...cependant, elles sont moins concentrées en principes actifs).


Comme pour toutes les plantes, il est primordial de s'en procurer des BIO, sans quoi, on risque de s'empoisonner aux pesticides et autres produits chimiques au lieu de se faire du bien...


Toutefois, comme s'est une simple qui croise facilement notre chemin, autant la récolter dans la nature si l'on est certain que le terrain de la cueillette n'est pas traité.

Comme toute les cures, elle doit être prise sur une période de 2 ou 3 semaines , jamais en continu !

Plante sèche : Faire bouillir une demi-heure 30-60g de plante dans 1L d'eau puis laisser infuser 4h, ou encore les laisser macérer à froid toute la nuit puis les bouillir une demi-heure. Pour un cheval de 500kg, donner 50g par jour de plante sèche dans la ration si l'on ne souhaite pas donner d'apport en liquide.

Plante fraiche : Même procédé mais faire bouillir uniquement 2 minutes et infuser 10 minutes.

Extraction à froid ou jus : On le trouve souvent sous forme d'ampoule, dans ce cas, donner minimum une ampoule par jour soit environ 30ml.

CALENDRIER DES RECOLTES :

Suivant la zone géographique, le pays ou même le continent sur lequel on vit, les dates de cueillettes peuvent varier, bien que le pissenlit reste une plante très commune et "rustique"... Cependant, si on prend l'Europe (plus particulièrement la France, la Suisse et les pays limitrophes) on peut donner les dates de cueillettes suivantes afin de récolter des plantes qui contiennent un maximum de principes actifs :

- Racines : de septembre à novembre

- Feuilles : avril à juin

- Fleures : avril à juillet

MAIS ENCORE ?

Dans la littérature, notamment chez le Dr J. Valnet, il est évoqué que le suc des tiges de pissenlit (le liquide blanc et collant que tu as sur tes doigts quand tu en cueille) donne de très bon résultats quand il est appliqué sur les verrues.


De plus, cette plante était utilisée au moyen âge contre les troubles de la vue, d'ou son nom scientifique « Taraxacum » du grec taraxis qui veut dire trouble des yeux.


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