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Et si la tonte de notre cheval était le problème ?

Une cliente m'a permis de partager le cas de son cheval, Harry, 16 ans. Depuis une dizaine d’années, l’hiver est un enfer : arrière-main systématiquement bloquée, rétentions et infections urinaires, problèmes d’hydratation, coliques et régression dans le travail car diminution de la capacité respiratoire.


Harry venait d’être tondu intégralement. Une fois mes mains posées sur lui, j’ai ressenti un énorme blocage au niveau de toute sa partie inférieure (𝘱𝘢𝘴𝘴𝘢𝘨𝘦 𝘥𝘦 𝘴𝘢𝘯𝘨𝘭𝘦, 𝘷𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦, 𝘧𝘰𝘶𝘳𝘳𝘦𝘢𝘶), comme si j’étais littéralement entrain de geler de l’intérieur. J’ai donc effectué un gros travail énergétique sur le long terme (𝘦𝘯𝘷𝘪𝘳𝘰𝘯 2 𝘱𝘢𝘳 𝘴𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯), ainsi qu’un traitement de fond via la gemmothérapie et les huiles essentielles.


L’hiver suivant s’est déroulé de manière plus sereine : aucune infection urinaire et il n’a fait qu’une colique. Cependant, un essoufflement au travail était toujours présent ainsi qu’un léger blocage de l’arrière-main + petites rétentions urinaires lors des pics de temps froids et humides.


C’est cet élément qui m’a mis la puce à l’oreille ! Grace à l’anamnèse complète effectuée lors du premier RDV et de mes notes de suivi, j’ai fait un gros brainstorming. Je me suis cassée la tête, et trouvé une piste de travail : ne pas tondre la partie ventrale du cheval en hiver.


En effet, un grand nombre de couvertures sont uniquement fermées grâce à des sangles ventrales qui rapprochent les deux parties de la bâche. Le problème est que cette manière de protéger le ventre n’est ni étanche, ni stable, propice à l’humidité et aux courants d’aire.


Et bien vous savez quoi ? Jusqu’à aujourd’hui (depuis l’hiver 2019), et malgré les nombreuses vagues de froid et d’humidité, Harry n’a eu besoin de voir ni vétérinaire, ni ostéopathe, ni même moi (𝘺𝘰𝘶𝘱𝘪 !) pour une quelconque urgence ! Il a un souffle d’enfer comme en été et peut continuer son entrainement comme si de rien n’était.

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